Les systèmes d'émulation

Dans le cadre de mon cours d’organisation pédagogique et relation éducative du primaire, les systèmes d’émulation ont été abordés à plusieurs reprises. Effectivement, les informations reçues ainsi que les recherches mentionnées dans ce cours démontrent clairement que ce type de gestion de classe est loin d’être la solution miracle pour gérer un groupe d’élèves. Dans ce court texte, je résumerai les grandes lignes du cours et je citerai un extrait d’un texte de référence à propos des systèmes d’émulation. Ensuite, j’exprimerai mon opinion à ce sujet.

Premièrement,  selon les informations reçues dans ce cours,  l’utilisation d’un système d’émulation n’est pas une bonne idée, car ce type d’intervention fait partie d’interventions dites lourdes. En effet, il existe une multitude d’autres interventions avant d’arriver à celle-ci telles que les indices non-verbaux, le rappel verbal, la distribution sélective d’attention, les rencontres avec l’élève, etc.  À mon avis, il est clair que l’enseignant qui choisit d’utiliser un système d’émulation dans sa classe se prive de plusieurs autres manières d’intervenir, mais aussi, il se prive de créer un bon lien avec ses élèves. En effet, selon moi, le temps passé à gérer ce genre de système amène infaiblement une perte de temps énorme, mais aussi, il prive le groupe de créer un lien de confiance et d’amour. Par conséquent, l’enseignant qui choisit d’utiliser des interventions dites douces sera plus efficace, car il n’aura donc pas à arrêter son enseignement à chaque comportement inadéquat, et pourra ainsi, passer plus de temps à créer un environnement propice aux apprentissages.

Deuxièmement, selon Archambault et Chouinard (chap. 3.4, p. 142 à 151),  les systèmes d’émulation « contribuent à entretenir la perception chez l’élève que c’est  l’enseignant qui a le pouvoir sur sa conduite » . Selon moi, ces auteurs ont tout à fait raison de dire cela, car en utilisant un système d’émulation, l’enseignant n’amène pas les élèves à être responsables de leurs actes. En effet, avec ce genre de système, c’est l’enseignant qui contrôle la situation. C’est lui qui a le pouvoir sur le comportement des élèves. Or, le but d’enseigner est surtout d’amener les élèves vers une autonomie autant dans leurs manières de travailler, mais aussi dans leurs manières de se comporter.  

En conclusion, il est évident que les systèmes d’émulation ne sont pas des recettes miracles et qu’il faut éviter à tout prix de les utiliser. Surtout qu’il y a plusieurs autres types d’interventions qui sont d’autant plus signifiantes. D’ailleurs, si l’on veut arriver à faire autre chose que de la gestion de classe, il est préférable d’utiliser d’abord des interventions douces.   Aussi, il est notable que le but d’enseigner soit d’amener les élèves à être autonomes. Or, les systèmes d’émulation proposent tout le contraire. Finalement, malgré ces faits, il aurait été intéressant de parler de l’effet que peuvent avoir les systèmes d’émulation sur l’estime de soi des enfants.

[1]  Archambault et Chouinard.  Vers une gestion éducative de la classe.