Billet bilan CP6

Selon moi, la gestion de classe est quand même une de mes forces. Si je me fis aux commentaires que j’ai reçus de mes collègues, des parents de mes élèves, de mes élèves et de mes superviseurs de stage, il semblerait que je ne me trompe pas à ce sujet.  

En fait, je suis capable de bien expliquer mes attentes à mes élèves. Je fais souvent répéter un ou plusieurs élèves avant de faire ce que je demande. Puis, j’explique ce qui va arriver s’ils répondent ou ne répondent pas à mes attentes. Ensuite, j’applique rigoureusement ce que j’ai expliqué.

D'ailleurs, je crois beaucoup aux routines de classe, car je suis d'avis que les élèves fonctionnent mieux lorsqu'elles sont bien implantées. En effet, selon le cours d'organisation pédagogique et relation éducative du primaire (2014) donné par Mariette Gervais cette manière de fonctionner sécurise les élèves. Donc, je mets en place des routines dans ma classe en expliquant clairement à mes élèves mes attentes et les conséquences. Puis, j'arrive à maintenir mes routines en appliquant toujours ce que je dis et ce qui est attendu.  De plus, j'ai instauré  un système de motivation dans ma classe.  J'ai aussi un système d'émulation caché (entre l'élève et moi) en dernier recours. Comme mentionné dans mon blogue « Pour ou contre les systèmes d'émulation », Archambault et Chouinard (2009) mentionnent que  les systèmes d’émulation « contribuent à entretenir la perception chez l’élève que c’est  l’enseignant qui a le pouvoir sur sa conduite ». C'est pour cette raison que je favorise mon système de motivation.  

Voici les valeurs dans ma classe.

En outre, j'ai aussi un penchant pour donner quelques  interventions dites douces avant de donner un crochet à un élève dans mon système d'émulation. Mes interventions douces consistent à regarder l'élève qui dérange, ensuite de lui faire un petit signe de la main, de passer à côté de lui ou de me lui toucher l'épaule. Finalement, si mes interventions ne fonctionnent pas je fais signe discrètement à l'élève que j'ajoute un crochet à son système d'émulation (caché). C'est donc dire que j'utilise un système en escalier comme enseigné dans mon cours de gestion de classe.

Comme le dicton le dit si bien, c'est mieux de prévenir que de guérir.  En effet, même en gestion de classe c'est toujours mieux de prévenir les problèmes et de les anticiper.  Or, lorsque je planifie une situation d'apprentissage, je m'assure toujours d'avoir un regard critique à ce sujet.  Par exemple, je nomme souvent quelques élèves à la fois pour aller chercher du matériel afin d'éviter le chaos.

Globalement, je maitrise cette compétence, mais je reste quand même réaliste étant donné que je sais que la gestion de classe peut varier d'un groupe à l'autre.  

Or, je me donne comme objectif de maintenir cette bonne gestion de classe.  Pour y arriver, je compte toujours avoir un regard réflexif sur ma manière de gérer ma classe en lien avec le groupe d'élèves qui se trouve dans ma classe.